Elle est située dans la station de vacances climatique Durau, à l’est des montagnes Ceahlau, à 5 km de la cascade « Duruitoarea » d’où vient aussi son nom. Grace a son position isolée, au pied de la montagne, le monastère a été au long des années l’un des plus pieux emplacements.
L’église actuelle est élevée au lieu d’un ancien couvent au début du XVIIème siècle. En 1802, grâce à l’initiative et l’aide du Métropolite Veniamin Costachi, elle a été transformée dans un ermitage des moines. Un ancien document mentionne qu’en 1822 elle était subordonnée « à l’église de pierre de la vallée ».
En 1830 la supériorité a été affermée au Vicaire général Gavril pendant 10 ans et l’une d’une condition contractuelle a été la construction d’une nouvelle église à Durau.
La construction de l’église actuelle qui a comme fête patronale « Annonciation à la Très Sainte Mère de Dieu » a commencé en 1830 : « l’église « l’Annonciation à la Très Sainte Mère de Dieu fondée à l’époque de Monsieur Mihail Sturza, grâce à la bénédiction du très révérend père, le Métropolite Veniamin, à l’aide des messieurs guides par Saint Esprit, par la fatigue du Prêtre Ghervasie et des frères marchands Georges et Jean Prosie et Vasile Iliovici-1835. »
Dans la deuxième moitie du XIXème siècle et le XXème, on a construit autour du monastère plusieurs maisons pour les moines, la majorité d’entre elle étant démolies après 1970, quand on a construit la Station de vacances climatique Durau. L’ermitage est devenu monastère grâce à Georges Panu-homme politique, juriste et journaliste-avec une contribution financière importante à l’époque du ministre Spiru Haret quand on a restauré la grande église, le clocher, la petite église du cimeterre et des maisons d'hôtes, à l’époque du Supérieur Teofan.
En 1959 le monastère a été supprimée et elle est devenue monastère laïque .Apres cette année elle est devenue ermitage des moines, et en mars 1991 devient un couvent avec 20 mères venues de le monastère Varatec. L’église est construite en pierre et en brique et de point de vue architectural, elle contient des éléments traditionnels de la Moldavie et d’autres nouveaux empruntés des constructions laïques.
Le plan de l’église a la forme de la croix, avec deux absides latérales et une autre a l’autel et encore le naos, le pronaos et le porche. L’iconostase est en bois dore et peint a Constantinople en 1835. Le naos, avec des absides larges est délimite du pronaos par deux piliers qui soutien l’arcade. Il est éclaire par deux fenêtres.
La façade de l’ouest est néoclassique : un fronton avec six niches différentes soutien six piliers. Au dessus dans les niches ont été réalise des icones al fresco, et la zone centrale de la façade est couverte d’une porte superbe en bois d’hêtre, ce qui constitue une vraie richesse.
Le porche a été peint en 1935 par des peintres amateurs. Le pronaos, le naos et l’autel n’ont pas été peint jusqu’en 1935 quand le docteur Paul Gotcu, à l’aide des croyants a enrichi l’intérieur avec une peinture en cire, réalisée par les étudiants de l’Académie des Arts Modernes de Iasi, aides par leur maitre, Nicolae Tonitza.
Sub indrumarea maestrului, pictorii umanizeaza foarte mult personajele, conferindu-le si cate ceva din specificul popular romanesc. In dreapta este ilustrata Nasterea Mantuitorulu, in care se observa la Pruncul Iisus ochii de copil specifici picturii lui Tonitza.
Ainsi, ils humanisent d’une manière extraordinaire les personnages, en leur donnant des caractéristiques des vêtements roumaines. À droite est la Nativité selon la chair de notre Seigneur, ou on observe la technique de Tonitza. Du côté gauche est peint le mont Ceahlau, l’Athos de la Roumanie. Les pasteurs sont habilles des vetements traditionnelles roumaines. À la voute est peint notre Createur -le Vrai Juge-, entoure par ses quatre évangélistes Matei, Luca, Marcu, Ioan. Apres le finissage, l’église a été sanctifie le 14 septembre.
La tour –cloche se trouve a 40 mètres au nord de l’Autel est une construction massive en pierre a trois niveaux. Au première étage est le sacristain ou on a organise une exposition d’art religieuse et aussi une iconostase ancienne du XVIIIeme siècle, avec des influences byzantinés.
La coupole du clocher est peinte en fresque en 1988 par l’Archimandrite Varahiil Muraru. L’ancien clocher est en bois et date du XVIIIeme siècle. La maison mémorial Veniamin Costache et l’église saint des monuments historiques. Au nord il y a deux bâtiments en bois et en pierre utilisées comme cellules, réfectoire, cuisine, garde-manger.
En 1992, dans la cour du Monastère Durau on a commence la construction du Centre Culturel Spirituel « Saint Daniil-l’Ermite », création du Metropolite de la Moldavie et de la Bucovine. On a construit dans le bâtiment un bedeau, peint en 1995 par l’Archimandrite Vartolomeu Florea, du monastère Sihastria, Neamt.
La messe de la consécration du Centre a eu lieu le 30 octobre 1995 avec la participation du Sa Sanctite Bartholomée I-er, Patriarche Universel de Constantinople.
On peut mentionner que le monastère Durau a fonde deux autres ermitages : l’Ermitage des mères « Sainte Teodora de Sihla », de la commune Ceahlau et l’Ermitage « Sainte Parascheva » , de la commune Borca, de Neamt.
Des nombreuses personnalités de la vie politique, littéraire, culturel-artistiqe comme le Metropolite Veniamin Costache, les écrivains Emil Garleanu, N.Gane, Alexandru Vlahuta, Barbu Delavrancea, I.L.Caragiale, Mihail Sadoveanu ont beaucoup aime cet ermitage ou, chaque fois, ont trouve la tranquillité d’esprit.